Sur la route du Rhum

Coucou toi !

Aujourd’hui, je vais te parler de cette course nautique mythique qu’est la Route du Rhum. Le départ a été donné dimanche dernier à 14h. J’étais là, le soleil dans le dos, les yeux rivés sur les bateaux.

J’ai donc profité de ce grand week-end pour me rendre à Saint-Malo, assister au départ de la 40e édition de la Route du Rhum. Aimant les courses de bateaux, ce n’est pas la première fois que je m’y rends. D’ailleurs je t’en avais parlé, il y a de ça, deux ans, du Vendée Globe (tu peux consulter l’article en cliquant ici).

Les 40 ans de la Route du Rhum

Créée en 1978 par Michel Etevenon, la course rallie Saint-Malo en Bretagne à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Elle a lieu tous les quatre ans. Ce qui a fait la renommée de cette compétition, c’est avant tout le fait que ce soit une course en solitaire. Lorsque l’on voit la taille des bateaux qui n’a de cesse de devenir de plus en plus impressionnante à chaque édition, on se dit qu’il faut être fou pour traverser l’océan seul sur ces géants des mers. La Route du Rhum est une compétition dangereuse, en effet, des marins y ont perdu la vie. On se souvient de la première édition lors de laquelle Alain Colas a disparu en mer avec son trimaran Manureva. Mais on se souvient également de la 3e édition dans laquelle Loïc Cadarec a disparu suite au chavirement de son navire. La Route du Rhum est également une compétition lors de laquelle les femmes s’illustrent. En 1990, c’était Florence Arthaud qui gagnait la course. Et en 2002, Ellen MacArthur monte à son tour sur la première marche du podium.

Une édition 2018 compliquée

La grande nouveauté de cette 40e édition, ce sont les foils. Une sorte de virgule qui vient surélever le bateau lui permettant de glisser sur les vagues. Avec ce nouvel équipement, les bateaux devraient aller encore plus vite. Mais le début de la course est compliqué. En effet, le gros temps en mer pousse les skippers à se mettre à l’abri. Mais il fragilise également les bateaux, avaries et escales techniques se multiplient. C’est triste de voir ces si beaux bateaux abîmés et d’entendre les marins abandonner la course. À l’heure où j’écris ses lignes, mes deux favoris, Armel Le Cléac’h sur le bateau Banque Populaire de la catégorie Ultime et Samantha Davis sur le bateau Initiatives Coeur de la catégorie IMOCA, sont tous les deux hors course. Cette dernière remplace d’ailleurs Tanguy De Lamotte, un autre skippeur fort sympathique. En tête, c’est le skipper de talent, François Gabart qui court avec son bateau Macif de la catégorie des Ultime. J’ai pu rencontrer les marins que je viens de vous citer et je peux vous dire que ce sont des personnes accessibles, et très sympathiques. 

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