Coucou toi,
Après Stranger Things et Veronica Mars, je vais te parler d’une autre série phare de cet été 2019 : la Casa de Papel. Là tu commences à voir le visage de Dali et des combinaisons rouges partout et surtout, surtout, à chantonner Bella Ciao. Si toi aussi tu en as marre d’entendre ce chant sans cesse, lève la main !
De Tokyo à Rio
La Casa de Papel, c’est l’histoire d’un mec, el professor (oui la série est Espagnole) qui a imaginé le plus grand braquage de tous les temps ! Pour que son plan fonctionne, il va recruter une équipe composée de 8 malfrats avec des spécialités différentes. Tous s’attribuent des noms de villes et toute relation intime leur est proscrite pour éviter de faire échouer le plan. Évidemment tout ne va pas se passer comme prévu. Nos 8 braqueurs (Tokyo, Rio, Helsinki, Olso, Berlin, Nairobi, Denver et Moscou) ainsi que le professeur se veulent être des Robins des Bois modernes. Leur but n’est pas de voler de l’argent, mais d’en créer tout simplement. Pourquoi n’y avait-on pas pensé avant ? Pendant plusieurs mois, le professeur et ses élèves vont chapeauter un plan pour entrer dans la Fabrique de la Monnaie d’Espagne, fabriquer de l’argent et en sortir indemnes.
Le casse du siècle
Difficile de t’expliquer en quoi ce braquage est exceptionnel sans te spoiler la série. Mais si tu l’as déjà alors tu comprends pourquoi je dis que ce braquage est hyper badass. Il s’agirait presque d’un braquage de bisounours puisque les otages ne sont pas malmenés. Ils auront cependant un rôle important, mais je ne peux pas t’en dire plus. Ce que l’on apprécie dans cette série, au-delà du braquage indécent, ce sont les différents personnages dont le caractère et l’histoire ont été approfondis. Malgré le nombre important de braqueurs, chacun arrive à se détacher du lot. Que ce soit au passé, au présent ou à l’avenir, les braqueurs ont tous leur importance. On adore également le personnage du professeur. Il semble être totalement à l’écart de la société et pourtant c’est un véritable génie. Il sait garder son sang-froid en toute circonstance et rebondir à chaque problème. Sans le professeur la série ne peut exister.
Difficile de te faire une analyse de la série sans en dire trop. Je peux tout simplement te dire que cette série déchire, elle fait naitre en nous un côté rebelle, mais rebelle gentil. Ce que l’on apprécie c’est le suspens qui dure tout au long de la série et le fait que les saisons 1 et 2 reposent sur un seul braquage sans que l’on s’ennuie pour autant. Les Ocean’s 11, 12, 13, 8 n’ont qu’à bien se tenir, car la relève est assurée. Je pense que désormais tu as eu ta dose de série pour l’été. Lorsque je reviens de vacances, je te rédigerais des articles plus diversifiés.