Autour de Naples : Le Vésuve, Pompéi, Capri, Herculanum

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On se retrouve pour la deuxième partie de mon voyage en Italie. Si tu n’as pas suivit la première partie, libre à toi d’aller la consulter en cliquant ici. Cette fois, je vais vous parler des alentours de la ville de Naples, des mini périples à l’intérieur du périple ! 

Le Vésuve

Dès le deuxième jour, j’avais prévu de me rendre au Vésuve. Un volcan encore en activité avec un cratère de 600 mètres de diamètre et 300 mètres de profondeur. Pour arriver au sommet, il faut compter entre 20 et 30 minutes. Pour aller au Vésuve depuis Naples, c’est assez simple, plusieurs solutions existent. Il y a bien évidement des excusions organisées, mais ce n’est pas mon délire et vraiment très cher lorsque l’on sait combien coûtent les autres solutions. Mon plan A pour m’y rendre était d’emprunter un bus EAV qui ne passe que deux fois dans la matinée. Seulement, je n’ai jamais trouvé l’arrêt de bus en question. Mon plan B était d’emprunter le train Circumvesuviana qui dessert également Pompéi. Il faut compter environ 5€ pour l’aller/retour, ce qui n’est pas excessif. En vingt minutes, j’étais arrivée dans la petite ville d’Ercolano où se trouve le site archéologique d’Herculanum. En descendant de la station, on se fait directement alpaguer par une société qui propose de nous emmener au Vésuve. Et c’est là que ça devient cher, compter 10€ pour le trajet en bus plus 10€ pour entrer sur le site du Vésuve. Nous disposons d’une heure et demie sur place, ce qui fait un peu juste. J’ai donc fait l’ascension de la bête en 15, 20 minutes. Cela se fait bien et le paysage à l’arrivée en vaut largement la peine. Ce fut la sortie que j’ai le plus aimée de tout mon séjour. À la fois sportive et magnifique. Le Vésuve nous offre une vue imprenable sur la baie de Naples, à condition que les nuages nous laissent profiter du paysage. 

Pompéi

Le lundi je décide de passer la journée à Pompéi. Le site est très grand alors je vous conseille de prévoir au moins 4h pour le visiter. Moi j’y suis resté 5h. J’avais pris un billet coupe-file sur le site Ceetiz. Je n’ai donc pas fait la queue pour avoir mon billet. Seule ombre au tableau je n’ai pas pensé à demander un plan, d’ailleurs on ne me l’a pas proposé. Je me suis dit que j’en trouverais sûrement sur le site, mais que nenni. Une fois rentrée, je n’ai pas osé sortir, car toute sortie est définitive. Je me suis donc laissée guider par mon intuition au départ. Et je me suis vite rendu compte que je pouvais marcher des kilomètres pour rien alors j’ai attrapé mon routard et il m’a sauvé la vie. Le plan du routard n’est pas très précis, mais il m’a bien aidé quand même. Le matin, j’ai erré sans trop savoir où j’allais, surtout en fuyant les groupes de touristes. Mais j’en ai eu assez de voir toujours la même chose, à savoir des ruines de maisons. Il faut savoir qu’à Pompéi les paysages s’enchaînent et se ressemblent. On voit des casas, avec quelques fresques au mur et mosaïques au sol, parfois des colonnes dans ce qui semblait être les jardins. Au bout de quelques heures, cela devient lassant de toujours voir la même chose.

Ce que j’ai préféré sur ce site ce sont les thermes et le théâtre romain. J’ai été impressionnée de voir comment le théâtre a été conservé. De même, il était très intéressant de voir les thermes et donc les vestiges d’une ancienne vie. Pompéi est un lieu hautement touristique. Il a été très réaménagé par l’homme moderne et trop à mon goût. Je n’ai pas apprécié de voir des barrières et cordons de sécurité partout. De même, le site est raccordé électriquement, ça enlève toute l’authenticité de ce lieu historique. En revanche, la nature reprend ses droits et j’ai pu voir de magnifiques coquelicots et beaucoup de verdure ce qui est très appréciable. Pompéi est un site fatigant à visiter. Je suis plutôt sportive, mais les gros pavés qui servent de route ainsi que les gigantesques trottoirs m’ont démoli les chevilles ! C’est pour cela que je dis que j’utilise le terme fatiguant. Bon, vous l’aurez compris, c’est loin d’être le lieu préféré que j’ai visité, mais tout le côté historique en vaut la peine. Autre point à souligner sur Pompéi, beaucoup de fresques et de mosaïques sont en fait des copies. Les originales sont conservées au Museo Archeologico Nazionale. De même, beaucoup de statues qui ne sont pas d’origines ont été rajoutées sur le lieu, je n’ai donc pas retrouvé le côté authentique que j’étais venue chercher à Pompéi. 

Capri

Le jeudi j’avais réservé mon aller-retour Naples-Capri en bateau pour la maudite somme de 52€ ! Tout de même. Capri c’est un peu une pompe à fric. Avant de vous raconter mon périple sur l’île, il faut que je vous raconte une petite anecdote sur mon aller en bateau. J’ai pris le premier bateau à 7h pour profiter le plus possible de l’île. Sauf que ce bateau est surtout emprunté par les personnes qui vont travailler à Capri, quasiment que des hommes avec des caisses à outils. Je me suis sentie un peu seule comme femme et en short qui plus est ! Si jamais vous voudriez faire la même chose, il n’y a pas de métro à Naples avant 6h20, moi je suis allée au port à pieds (20 minutes de marche), mais méfiez-vous tout de même. Une fois sur place, pour vous déplacer il y a deux options : les minibus ou les taxis. J’ai choisi l’option minibus, mais attention ne faites pas comme moi. J’avais calculé qu’il me fallait 4 tickets de bus pour mon itinéraire. C’est à dire un aller Marina Grande (port) vers Anacapri. Puis d’Anacapri on peut prendre un bus pour aller à la Grotta Azzurra ce qui revient à 4€ l’aller-retour au lieu de 14€ si on prend un bateau au port. Puis j’avais prévu de faire Anacapri-Capri en bus et redescendre de Capri vers le port à pieds via les fameuses 600 marches. Sauf que les tickets pour aller d’Anacapri à la grotte ne sont pas les mêmes que ceux que j’ai achetés au port j’ai donc acheté 2 tickets pour rien et perdu bêtement 4€. Je vous conseille donc d’acheter vos billets au fur et à mesure. Autre conseil, si vous voulez acheter des souvenirs sur l’île, faites-le à Anacapri, car ils sont moins chers qu’à Marina Grande ou Capri (le prix pour un même objet peut varier de 2€).

Donc à Capri j’avais prévu de faire la Grotta Azzurra, une grotte aux eaux bleues troublantes. Sa couleur est due à la réverbération du soleil sur les rochers. C’est la première chose que j’ai faite en arrivant sur l’île, car elle est vite prise d’assaut par les touristes. Je suis arrivée à la grotte vers 9h j’ai du faire 10 minutes de queue maximum, ce qui est vraiment très peu. Sur place c’est l’agitation, des bateaux pleins de touristes sont amarrés, puis on attend que l’on vienne nous chercher en barque. En tout, une dizaine de barques prennent 4 touristes maximum avec eux. Au centre un monsieur sur sa barque fait la police. Avant d’entrer dans la grotte, on passe à la caisse. Tout est prévu sur place, un bateau fait office de guichet. 14€ pour passer 10 minutes sur une barque ça fait mal au cœur. Mais une fois dans la grotte l’effet est saisissant. Je n’ai pas vraiment eu le temps de m’en rendre compte une fois à l’intérieur, mais en regardant les photos c’est vraiment sublime. En fait, j’ai vraiment flippé en entrant et en sortant de la grotte. On entre par un petit trou dans la roche, mais la mer était haute donc il fallait se coucher dans la barque pour ne pas se cogner le crâne. Autant vous dire qu’il fallait avoir le cœur bien accroché ! J’ai quand même mis plusieurs minutes à me remettre de ce tour en barque.

La suite de la journée s’est bien déroulée, j’ai flâné dans Anacapri fait quelques boutiques pour ramener des précieux souvenirs. Puis je suis montée vers le télésiège, de là on a une belle vue sur la mer. Après la pause déjeunée, je suis allée à Capri. Alors petite précision sur les moyens de transport sur l’île. On prend des minibus et on arpente des routes sinueuses, il faut avoir le cœur bien accroché une fois encore, car les chauffeurs conduisent très vite. On est souvent proche du vide et on croise d’autres bus presque en se frôlant. Toute une expérience en soi. À Capri on arrive sur la piazzetta, la place où il faut être vu. Oui eh bien moi on ne m’y a pas vu longtemps. Elle était blindée de touristes alors j’ai préféré fuir dans les petites rues de la ville. Et j’ai bien fait ! En suivant une carte avec les lieux à voir sur l’île je suis arrivée à Tragada, ici l’émotion des premiers jours est revenue. Le paysage était sublime, la végétation bien verte, le ciel bleu et la mer, la mer brillait de mille feux. Je suis ensuite allée vers l’arche naturelle, mais les rues montent et descendent. Je pensais avoir fait le plus dur au Vésuve, mais je pense que ça monte au moins autant ! Pour finir, je suis redescendue vers le port par les marches pour profiter toujours plus de cette vue sublime sur la mer et la baie de Naples. Enfin j’ai passé une petite heure sur une plage (non payante) près de Marina Grande. L’eau y était plutôt bonne. Si je devais résumer Capri en 3 mots, je dirais : Sensations, beauté, argent.

Herculanum

Moins connu que son confrère Pompéi, Herculanum est également un site archéologique. Il s’agit d’une ancienne ville qui a été recouverte de lave en l’an 79 avec l’éruption du Vésuve. Pour s’y rendre, il faut emprunter le circumvesuviana, le même train suburbain qui dessert Pompéi et le Vésuve. L’arrêt est Ercolano Scavi, compter 5€ pour faire l’aller/retour. Le site est beaucoup plus petit, en 2 heures on peut en faire le tour. Mais l’essentiel est là. Herculanum a été mieux préservé, il a donc plus de fresques et de mosaïques qu’à Pompéi. Elles sont mieux conservées et l’on se rend mieux compte de la configuration des habitations de l’époque. Le site est également moins prisé par les touristes ce qui est agréable. Comme à Pompéi, on retrouve des maisons, des colonnes, des fresques, des mosaïques, des termes, des bars… En revanche, il n’y a pas de grande infrastructure de visible. 

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