La bella vita e italia – Cecina, Prise & Florence

Deuxième partie de mes aventures italiennes, à la découverte de la Toscane. 

Cecina 

Étant donné que j’avais également envie que ces vacances soient reposantes, j’ai cherché une destination à la mer près de Rome. J’avais d’abord opté pour Ostie, mais étant piétonne je n’ai pas trouvé de bon compromis entre le prix de l’hôtel et la distance pour aller la plage. J’ai ensuite remarqué que la ville de Florence se trouvait seulement à 2h de train de Rome. J’ai donc cherché une cité balnéaire près de Florence et c’est comme cela que j’ai découvert Cecina

J’ai trouvé un hôtel juste en face de la plage, avec une piscine et dans mon budget. Par contre, depuis la gare, il fallait marcher 40 minutes. L’avantage de Cecina c’est que l’on peut prendre le train en direction de Pise (30 minutes) et de Florence (2 heures) donc parfait pour continuer d’explorer l’Italie. J’ai apprécié mon séjour dans cette petite cité balnéaire, il n’y avait quasiment pas de tous ou bien il s’agissait de touristes italiens. Tous étaient venus avec leurs chiens, de quoi animer cette charmante ville. 

Pise 

On m’avait dit que mise à part la tour, il n’y avait rien de plus à faire à Pise. Je n’y ai donc passé qu’une demi-journée, ce qui est suffisant j’en conviens. Par contre, il ne faut pas sous-estimer cette ville. Je l’ai trouvé très charmante, beaucoup plus que Rome par exemple. 

En arrivant au pied de la tour (25 minutes de marche depuis la gare), j’ai découvert la place dei miracoli avec la tour, la cathédrale, le batisphère et le composanto monumentale. Je suis évidemment montée en haut de la tour (billets à réserver à l’avance, 25€). Un vrai défi étant donné que j’ai le vertige. Arrivée en haut j’étais tétanisée (294 marches et 57 mètres de haut). Les escaliers ne font pas peur, mais le fait que la tour penche et qu’en haut ce soit uniquement des grilles on a l’impression que l’on peut tomber. Pas franchement un bon souvenir pour ma part. Je ne recommande vraiment pas cette activité aux personnes ayant le vertige. 

Florence 

J’avais initialement prévu de passer 2 jours à Florence, mais le prix de la nuit d’hôtel était trop élevé. J’ai donc condensé la visite sur une journée. Ce fut, sans aucun doute, la journée la plus chargée du voyage. 

J’ai commencé par la visite de la Galleria dell’accademia (22€). Musée dans lequel on peut notamment trouver le véritable David de Michel Ange, haut de 5 mètres. Il est certes très impressionnant, mais honnêtement c’est la seule chose à voir. La visite se fait en 30/45 minutes. Sans parler du fait qu’à l’entrée c’était le chaos. Je dirais que c’est la visite qui m’a le moins plu du séjour. Si tu tiens tout de même à la faire, il faut réserver ses billets à l’avance

Ensuite, direction la célèbre cathédrale Santa Maria del Fiore. On est tout de suite subjugué par la beauté de sa façade en marbre. Très originale. Je n’ai pas pu entrer à l’intérieur, enfin au rez-de-chaussée, car la queue était trop longue. En revanche, j’avais mon ticket pour faire le dôme et le campanile (Oui, là aussi il faut réserver en avance et j’ai payé 30€ le billet combiné). Billets sur lesquels il est indiqué « déconseillé aux personnes ayant le vertige ». Vu ma mésaventure à la tour de Pise j’appréhendais. Mais pas question de laisser la peur du vide l’emporter. Je commençai donc par le dôme (463 marches et 114 mètres de haut). On arrive sur une sorte de passerelle qui fait tout le tour de la coupole. J’imagine que la vue sur les peintures réalisées par Brunelleschi doit être impressionnante. Pour ma part, je n’ai quasiment pas regardé, j’ai cru faire demi-tour tellement l’effet de vertige était saisissant. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai poursuivi la visite en évitant de regarder en bas. Ensuite, on grimpe jusqu’à la coupole, c’est sport mais, encore une fois, les escaliers ne donnent pas le vertige. En haut, je n’ai quasiment pas eu peur. J’ai même fait 2 fois le tour. J’étais nettement plus rassurée que dans la coupole. Pour la descente, il faut également passer par la coupole, un vrai moment de bonheur. J’ai enchaîné directement avec le campanile (414 marches et 84 mètres de haut). Autant prévenir les quadriceps prennent cher ! L’ascension se fait sans encombre, les escaliers ne font pas peur. Au sommet, la hauteur est impressionnante, mais je ne suis pas restée tétanisée et j’ai pu faire le tour. A choisir, je préfère la vue du Dôme, car au Campanile on a des grilles jusqu’au-dessus de la tête donc la vue n’est pas directe. 

Après ces sensations fortes, de retour au musée (un milieu qui me correspond davantage) avec la visite de la Galerie des offices (billets à réserver à l’avance). Là il faut prévoir 2/3 heures de visite. Le lieu est grand, il y a beaucoup d’œuvres intéressantes à voir, dont la naissance de Vénus par Boticelli, et de magnifiques plafonds. Elle vaut bien plus le détour que la Galerie dell’accademia. J’avais pris un billet combiné à 39€ me permettant également de visiter le Palais Pitti et les jardins Boboli. 

Je ne regrette pas cet investissement car ma visite préférée fut celle du Palazzo Pitti. Je ne m’attendais pas à grand-chose, mais l’intérieur est incroyable. Des plafonds à mettre des étoiles plein les yeux, des œuvres à ne plus pouvoir les compter, une vue sur tout Florence. Bref une pépite ! Pour la petite histoire, ce palais a appartenu à la famille des Médicis. Lorsque le richissime cardinal Ferdinand de Médicis fut nommé Grand-Duc de Toscane, il prit avec lui la quasi-totalité de sa collection d’œuvres d’art qui se trouvaient à la Villa Médicis de Rome pour l’emporter à Florence. Ma journée s’est terminée avec une visite des jardins Boboli attenant au palais. Ils offrent également une très belle vue sur la ville.

Il est fort probable que je revienne à Florence notamment pour pouvoir visiter le Palazzo Vecchio dont j’ai pu apercevoir la beauté.

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