De retour pour vous parler d’une série française. Décidément, je les collectionne en ce moment ! C’est une série qui passe sur TF1 une chaîne que je regarde très peu. Déjà, je trouve que les programmes ne me corresponde pas, ils sont destinés à une clientèle plus âgée. Et puis, quand le PDG de la chaîne, Patrick Le Lay fait se genre de déclaration:
“Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective “business”, soyons réalistes: à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (…). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (…)”
“Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective “business”, soyons réalistes: à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (…). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (…)”
Je n’ai pas forcément envie de participer à son succès. Bon, je ferme ma parenthèse anti-TF1 pour parler de ce qui nous réunit, la série Clem.
De quoi ça parle ?
Clem c’est avant tout l’histoire d’une adolescente qui tombe amoureuse de Julien. Mais leur histoire ne va pas en rester là puisque de leur amour va naître Valentin, qui n’était pas prévu au programme. Toutes ces péripéties vont rapprocher la famille de Clem, les Boissier et celle de Julien, les Brimont. Un peu comme dans Fais pas ci, fais pas ça. Les deux familles sont très différentes, les Boissier sont plutôt cool, tandis que les Brimont sont plutôt strictes. Tout ça va nous apporter un panel de personnages bien différents, chacun avec une histoire à raconter, pour le meilleur et pour le pire.
Pourquoi j’aime la série Clem ?
Je suis cette série depuis la première saison. La raison pour laquelle j’ai regardé la série pour la première fois, c’est son nom. Clem, c’est comme ça que je surnomme ma sœur donc ça a attiré ma curiosité. J’ai continué à regarder cette série parce qu’elle aborde les sujets du quotidien avec une certaine justesse. Certes, les intrigues sont souvent exagérées (comme dans toutes les séries), mais je trouve le jeu d’acteur plutôt crédible. J’avoue, j’ai déjà pleuré devant Clem. Il faut dire qu’il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas être sensible à certains sujets abordés. Le fait que des sujets tabous soient mis en scène, je pense que ça peut aider des familles à ouvrir le dialogue, briser la glace. C’est peut-être un peu gros de penser comme ça, mais je suis certaine que la culture populaire a des effets sur le quotidien de milliers de Français. Il est bien connu que l’on a envie d’imiter nos héros.
J’adore le personnage de Caroline, à la fin des épisodes j’ai toujours envie de parler espagnol grâce à elle. Il faut souligner que Victoria Abril est une excellente actrice. Lucie Lucas, l’actrice qui joue Clem est très bien aussi, elle a su maintenir son talent au fil des saisons. Je trouve dommage qu’ils aient remplacé l’actrice qui joue Salomé (Jade Pradin a été remplacée dans la saison 6 par Léa Lopez), je l’aimais bien. Sinon j’aime beaucoup la famille Brimont, Marie-France est très drôle et très bien incarnée par Carole Richert. Les nouveaux personnages comme celui de Dimitri incarné par Rayane Bensetti ou Jérôme interprété par Benoît Michel apportent de la fraîcheur à la série.
Dans Clem tous les sujets sont abordés, la grossesse à 16 ans, l’homosexualité, le cancer, la mort, l’abandon, le chômage, la défaite… Un quotidien auquel nous faisons tous face un jour ou l’autre. Donc il est facile de s’identifier et de s’attacher aux personnages. En revanche, si je devais faire une critique, c’est que le ressort psychologique n’est pas traité en profondeur. Et pourtant vu le format de la série, des épisodes d’1h30, il y aurait le temps d’approfondir la psychologie des personnages. Il arrive donc que l’on reste sur notre faim. En se disant, c’est tout ? Alors que l’on sait que derrière il y a forcément d’autres conséquences par rapport au rebondissement qu’il y a eu dans l’épisode. Je m’arrête là avant de spoiler la série.