Une famille du tonnerre

Aujourd’hui, j’ai décidé de te parler d’une série : Black Lightning. Il est rare que j’évoque le monde des super-héros ici, car ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Pourtant, pendant le confinement, j’ai dévoré les 3 saisons de Black Lightning, alors qu’est-ce qui a fait la différence ? Comment expliquer mon engouement ? On en parle tout de suite.

Une affaire de famille

Black Lightning c’est l’histoire d’un enfant, Jefferson Pierce, qui a été kidnappé afin d’être vaccin et recevoir un super pouvoir, celui de maîtriser l’électricité. Cet enfant étant devenu grand, il a eu deux filles, Anissa et Jennifer, qui ont hérité de ses pouvoirs. Anissa peut démultiplier sa force et Jennifer maitrise également l’électricité. L’organisation qui s’en est prise à Jefferson a poursuivi ses essais sur plusieurs enfants, et les résultats sont plus ou moins concluants. Jefferson et sa famille vont donc essayer de faire tomber cette organisation.

Girl Power

Alors que la série porte le nom du père, donc un personnage masculin, on remarque très vite qu’elle a plutôt tendance à mettre les femmes à l’honneur. Jefferson, en tant que papa poule et méga protecteur a souvent tendance à débarquer pour sauver la situation. Il va vite être remis à sa place par ses filles qui ont besoin d’indépendance, qui ont besoin qu’on leur fasse confiance, car elles savent gérer la situation. De son côté, Lyne, sa femme, souffre du fait qu’elle n’a aucun pouvoir surnaturel et ce sens, par conséquent, à l’écart vis-à-vis de la relation entre son mari et ses filles. Elle va tout de même finir par se rendre compte que son pouvoir c’est son savoir, et cela va également lui permettre de sauver le monde.

Un contexte particulier

Que ce soit l’univers de DC Comics ou bien Marvel, je n’arrive pas à accrocher. J’ai essayé Arrow, Supergirl et The Flash, mais au bout d’un moment je me lasse. Je dirais que Arrow était intéressant les 3 ou 4 premières saisons, mais ensuite le concept s’essouffle. Quant à The Flash, n’en parlons pas, j’ai bien eu du mal à finir la première saison. Supergirl était intéressant pendant une saison, ensuite je me suis lassée. Pourtant tu le sais, j’aime les séries qui mettent les femmes à l’honneur. Alors ce manque d’intérêt pour l’univers des super-héros vient peut-être du fait que ce soit trop éloigné de la réalité. Dans ce cas, comment ai-je fait pour tenir 4 saisons avec une série sur les super-héros ? Je crois que la réponse se trouve dans le contexte. En effet, nous étions confinés et je pense que j’avais besoin d’un message d’espoir, de m’évader un peu. Y a-t-il un super-héros capable d’éliminer les virus ?

Même si le contexte a beaucoup joué, ce n’est pas la seule raison pour laquelle j’ai aimé regarder Black Lightning. La série est un peu différente des autres, car il y a la notion d’héritage des pouvoirs qui y est traité. Je pense que c’est la seule série qui en parle, mais je n’en suis pas certaine. Le lien de parenté entre les super-héros est ce qui m’avait donné envie de regarder. Et je n’ai pas été déçue de ce côté-là. Au fur et à mesure des saisons, Anissa, puis Jennifer, découvrent qu’elles ont aussi des super-pouvoirs et commencent à les appréhender, d’une manière très différente l’une de l’autre. Il a été facile pour moi de m’identifier, car j’ai une sœur, et nous aussi on est très différentes. On s’attache forcément à Anissa qui est un peu la rebelle de la famille, toujours prête à l’affrontement, et à défendre ses valeurs. Jennifer peut paraître plus superficielle au début, un petit côté princesse sur les bords. Mais c’est en faite une jeune femme entière, prête à tout sacrifier par amour.

Globalement, tu l’as compris, j’ai aimé cette série même si j’ai trouvé la troisième saison un peu longue, le concept fini par s’essouffler. Mon dernier argument sera superficiel mais finira peut-être par vous convaincre, la série est blindé de mecs canons, d’ailleurs les femmes aussi sont magnifiques, mais les femmes sont toujours belles.