Comme promis, voici mon article sur les jobs d’été. À 22 ans, j’ai déjà accumulé quelques petitsboulots afin de pouvoir financer mes études (ou plutôt mes soirées). Je vais déjà commencer par prodiguer quelques conseils pour celles et ceux qui souhaitent en décrocher.
Ne pas attendre le dernier moment pour envoyer ses candidatures
Devinez quoi ? Il est trop tard maintenant. En effet, pour trouver un job d’été, le mieux c’est d’envoyer ses candidatures au mois de janvier et février. Les places sont chères, il y a plus de demandes que d’offres, alors il faut s’y prendre tôt et faire les choses bien. Pour me donner plus de chances de décrocher un job, j’ai fait relire mon CV et ma lettre de motivation par un adulte qui avait l’habitude de faire des recrutements. Après quelques modifications, il s’avère que je n’ai pas eu de mal à trouver des jobs d’été. Après j’ai peut-être été chanceuse. Mais je conseille sincèrement de faire relire les CV et lettre motivation par d’autres personnes, histoire d’avoir un autre point de vue et de corriger les éventuelles fautes. Un CV ou une lettre de motivation avec une faute d’orthographe sera directement mis à la poubelle. Il est donc primordial de vérifier l’orthographe ! Pour la mise en page il y a également quelques codes, vous pouvez aller voir sur internet (qu’est-ce qu’on ferait sans internet ?) il y a de bons modèles de CV et lettre de motivation et aussi un tas de bons conseils.
Les clés pour un entretien réussit
Une fois que l’employeur a examiné votre candidature, il vous convoque à un entretien. Le premier est assez impressionnant. Je me rappelle du mien, c’était chez Décathlon, j’avais complètement raté mes réponses sur les équipements sportifs (je n’y connaissais rien). Mais il faut bien commencer quelque part. Plus on fait d’entretien, plus on s’y habitue, plus on est à l’aise. On peut se préparer pour un entretien, il y a des questions qui tombent presque à tous les coups. Alors on peut déjà commencer par préparer des réponses aux questions suivantes:
- Décrivez-vous ?
- En quoi êtes-vous un meilleur que les autres candidats ?
- Que pourriez-vous apporter à notre entreprise ?
- Pourquoi devrions-nous vous choisir ?
- Quelles sont vos qualités ? Quels sont vos défauts ?
- Dans telle situation comment réagiriez-vous ? (Par exemple, lors d’un entretien pour travailler dans une bibliothèque on m’a demandé ma réaction si des enfants faisaient trop de bruit, leur but était de savoir si je pouvais faire preuve d’autorité.)
Lors de l’entretien, il faut rester souriant, ne pas trop montrer son stress (Je pense que l’inverse est aussi vrai, donc ne pas trop montrer qu’on est décontracté), regarder l’employeur dans les yeux, laisser les mains dessus la table et pas en dessous. Cela va de soi, mais pour l’entretien il est impératif d’être bien habillé, coiffé et de sentir bon. L’image que vous dégagez va faire 70% du travail.
Où chercher un job d’été ?
Donc pour trouver un job d’été on peut faire des candidaturesspontanées, en envoyant des CV et lettres de motivations un peu partout. On peut aussi très bien aller démarcher les entreprises en apportant un CV et une lettre de motivation. Il est aussi possible de consulter les petites annonces dans le journal et sur internet. Pour ma part, j’ai toujours envoyé mes CV et lettres de motivation dans les grandes surfaces et les institutions publiques (mairie, préfecture, conseil départemental) et ça a bien marché jusqu’à cette année. Ma solution de secours ? Se tourner vers l’intérim. C’est encore possible pour les retardataires. On vous trouve quelques missions à effectuer le plus souvent en usine ou alors des inventaires à faire en magasin. Personnellement, je me suis inscrite dans 6 agences d’intérim (histoire de mettre toutes mes chances de côté).
On peut également postuler dans les restaurants ou hôtels. Les chaînes de restaurations et surtout de restauration rapide, embauchent pas mal. Nous ne pouvons pas faire la fine bouche lorsqu’il s’agit de trouver un emploi saisonnier. Mais travailler dans le domaine de la restauration rapide, c’était un non catégorique pour moi. Je fais une sorte de blocage. Deux de mes amies ont travaillé pour une chaîne de restaurants, le moins que l’on puisse dire c’est que ça c’est mal passé. Ce n’est pas le cas partout, elles n’ont pas eu de chance car elles sont tombées sur un manager très désagréable. Le travail en restauration est doublement difficile (de toute façon, il n’existe pas de métier facile) car il demande une bonne capacité physique et un bon self–control. Eh oui, il faut rester souriant et calme devant une clientèle pas toujours aimable.
Job d’été entre jeunes
L’été c’est aussi la saison des fruits et légumes, on peut donc postuler pour faire des récoltes/cueillettes. C’est la solution idéale pour les amoureux de la nature qui ont besoin de se faire de l’argent. Une amie l’a fait un été, elle a ramassé des abricots, selon son expérience c’est fatigant, mais il y a une très bonne ambiance. L’ambiance c’est ce qui fait tout au travail. Un job va bien se passer s’il y a une bonne ambiance. L’avantage avec les jobs d’été c’est que généralement il y a plusieurs saisonniers dans l’entreprise pour laquelle on travaille. Et entre saisonniers, on se serre les coudes. Donc il y a une bonne ambiance (je parle en général, ce n’est pas garanti à 100%). C’est toujours plus facile à encaisser lorsque l’on est plusieurs débutants. On peut se soutenir les uns, les autres et s’entraider. Car ce n’est pas toujours évident au départ. Le 1er juillet, après la première journée de travail, un bon nombre de saisonniers pleurent une fois qu’ils sont à la maison. C’est normal, on stresse, on veut bien faire les choses, mais parfois ça ne se passe pas comme prévu. Parfois, on se fait remonter les bretelles, mais il faut encaisser, accepter de s’être trompé et faire mieux la fois suivante. Il ne faut pas se démoraliser la première fois que l’on se fait reprendre par son patron, c’est arrivé à d’autres et ça vous arrivera encore, ce n’est pas la fin du monde, vous ferez mieux la prochaine fois. La première semaine est la plus difficile, il faut un temps d’adaptation. Le temps d’apprendre à connaître ses collègues, le temps de gérer son organiser, de s’habituer au rythme de travail… En général, au bout d’un mois on est complètement intégré dans une entreprise.
Pour ceux qui ont le BAFA, il est plus aisé de trouver un job d’été, en effet les demandes dans le domaine de l’animation ne manquent pas, colonies de vacances ou centres aérés, à vous de choisir.
Les agences de nettoyage embauchent aussi l’été ainsi que les usines. C’est un travail fatigant, mais cela permet d’avoir une expérience à ajouter sur le CV (mais aussi une expérience de vie) et surtout de gagner de l’argent.
Quant à celles et ceux qui habitent dans une zone touristique, la chance vous sourit. En effet, bar, restaurant, camping, plage… La demande est partout. D’ailleurs, rien n’empêche celles et ceux qui n’habitent pas dans une zone touristique de venir y travailler. Le seul problème reste celui du logement, il se peut que votre employeur le prenne en charge ou alors il y a Air bnb ou CouchSurfing (pour dormir chez l’habitant gratuitement).
Sinon, vous pouvez toujours faire jouer vos contacts. Un proche peut vous aider à décrocher un job d’été sur son lieu de travail. C’est pratique, notamment pour les premières expériences. Je pense à ceux qui bossent dans les hôpitaux, la Poste ou encore les banques.
Job étudiant: Mes expériences
À 18 ans, ce n’est pas facile de trouver un premier emploi. Les employeurs veulent généralement quelqu’un qui a un peu d’expérience. Là non plus il ne faut pas se décourager, il faut bien commencer quelque part, mais pas de panique, elle viendra cette première expérience. Moi j’avais fait des demandes pour l’été, mais finalement on m’a rappelé pour les vacances de Noël. Et c’est ainsi que j’ai connu ma première expérience de travail. J’ai préparé des plateaux de fruits de mer pour les fêtes de fin d’année. Eh oui, il faut se préparer à toutes les possibilités lorsque l’on fait des petits boulots. La difficulté dans ce job c’était de travailler dans un frigo toute la journée. Ce qui était sympa aussi c’était de sentir la crevette en rentrant chez soi. Mais c’était une bonne expérience, j’étais qu’avec des jeunes et il y avait une bonne ambiance.
Ensuite, j’ai réalisé une petite mission d’intérim en tant que vendeuse en prêt-à-porter. Mon job consistait à mettre les cintres correctement, accueillir les clientes en cabine et passer l’aspirateur le soir. Rien de compliqué. Puis, j’ai eu la fameuse expérience de caissière. Là, ça a commencé à se corser. Les anciennes caissières n’étaient pas du tout aimables envers moi, la plupart des clients non plus et le vigile me surveillait sans cesse comme s’il me soupçonnait d’être une voleuse. Sympathique ambiance. Mais rassurez-vous, ce n’est pas partout pareil. Moi, je n’ai pas supporté toute cette pression autour de l’argent, notamment à la fin de la journée quand il faut compter la caisse. Une semaine m’a suffi pour attribuer mon respect éternel à toutes les caissières.
L’hiver suivant, je suis retournée à la poissonnerie, cette fois-ci, en tant que vendeuse. Expérience épuisante, mais pas désagréable. C’est dingue ce que les gens consomment en crevettes pendant les fêtes de fin d’année ! Cette nouvelle expérience en poissonnerie m’a donné l’occasion d’expérimenter les bottes de sécurité. Ça pèse 3 tonnes donc à la fin de la journée, t’as plus de jambes. Elles étaient agrémentées d’un joli tablier ciré blanc. So sexy ! C’est ça aussi le charme des jobs d’été, les tenues. Dans la série tenue de travail affreuse, arrive en tête la tenu de caissière de chez Carrefour. Un mangifaïque haut vert menthe. Le vert menthe, tendance dans les tenues de travail car j’y ai aussi eu le droit en usine. Cette fois avec une charlotte, des gants blancs et un masque bleu. J’étais superbe.
J’ai été plus chanceuse l’été car j’avais été prise dans une bibliothèque. Ma mission, ranger les livres, les CD et DVD, m’occuper de scanner les prêts et les retours. Un travail fort agréable et peu fatigant. La bonne planque. Pour être prise dans une bibliothèque, il faut postuler à la mairie.
Enfin, j’ai eu la chance de trouver un job d’été en tant que chargée de communication. Pour rappel, je fais des études de communication, donc pour moi ce fut une belle opportunité. Ce job m’a permis de réaliser une expérience professionnalisante que je ne suis pas près d’oublier. J’ai eu ce job en postulant au conseil départemental et j’ai de la chance car il y avait beaucoup d’évènements cet été-là et ils avaient donc besoin de rédacteur en plus. Je peux également vous conseiller de postuler dans votre domaine d’étude. Par exemple, je postule dans les lieux culturels comme le théâtre, l’office du tourisme, les salles de spectacles, les musées. Mais aussi dans les journaux et les agences de communication. On ne sait jamais, ça ne coûte pas trop cher, mais ça peut rapporter gros !
Le job d’été permet de mettre de l’argent de côté, mais aussi de se faire une expérience professionnelle et personnelle. Cela permet de voir ce que l’on aime et ce que l’on n’aime pas dans le travail afin d’affiner son choix de projet professionnel. C’est aussi une bonne expérience de vie, cela permet de faire des rencontres et de réaliser que l’argent ne tombe pas du ciel.
Salut, je voulais juste savoir à quel âge as-tu commencé? 🙂
Salut Loane, j'ai commencé à 18 ans 🙂
Merci 🙂