Il y a quelques années, j’avais rédigé un article “Que dirais-tu à la toi de 15 ans ? “. Un retour sur la construction de mon identité à la période adolescente. Aujourd’hui, j’aimerais m’adresser à la moi de 70 ans, nous allons donc faire un bond dans le futur.
Cet article, je le conçois surtout comme une lettre à moi-même. Il s’agit d’un exercice particulier, à l’aube de mes 30 ans, je vais essayer d’imaginer la jeune retraitée que je serais. Si jamais à 70 ans, j’anime encore ce blog, alors je serais ravie de pouvoir comparer cet article avec la réalité des choses. J’ai surtout envie de donner une ligne de conduite à ma future moi. J’espère que l’exercice suscitera ta curiosité et te donnera envie de faire de même.
Une retraitée accomplie
Il y a quelques années, j’avais également rédigé un article sur les bucketlist. Depuis j’en ai bien évidemment une que j’alimente régulièrement. J’aimerais tellement à 70 ans avoir accompli une majorité de mes souhaits. Mais j’ai aussi d’autres envies qui pourront combler mon temps libre une fois à la retraite.
Faire une liste de livres à lire avant de mourir (et tous les lires)
Ayant fait un baccalauréat littéraire (ce qui veut dire que je suis déjà vieille puisque ça n’existe plus), j’ai bien évidemment pour ambition de lire un certain nombre d’oeuvres classiques de la littérature. Aujourd’hui, nous sommes envahis par le numérique qui est très chronophage et qui nous fait perdre un temps précieux (coucou Netflix et Instagram). Plus tard, j’aimerais mettre ce temps à profit de la lecture. Si tu savais combien de livres j’ai pu entamer sans jamais les finir…je voudrais vraiment profiter de la retraite pour les terminer !
M’investir pour de vrai dans une association (fini les excuses)
J’ai toujours voulu accorder du temps à ceux qui en ont besoin. Mais je suis toujours prise par d’autres projets qui passent, malheureusement, avant. Une fois retraitée, fini les excuses ! Je compte bien me mettre un gros coup de pied dans le derrière et enfin donner de mon temps. Tout ce dont j’ai besoin c’est de me lancer. Bien sûr, j’espère que j’aurai la forme pour le faire, donc je compte sur le progrès de la médecine.
Voyager (si ma santé le permet)
On ne change pas une équipe qui gagne ! Comment pourrais-je m’épanouir sans voyage ? Je croise fort les doigts pour avoir une santé de fer à la retraite et donc pouvoir voyager en toute sérénité. Ça se prépare dès maintenant. J’espère bien qu’en ayant un mode de vie plutôt sain (je ne vais pas me priver non plus), j’arriverais à la retraite en pleine forme. Avec une bonne alimentation, une santé suivie régulièrement et en pratiquant une activité physique régulière, mon corps pourra, en principe, pleinement profiter de la retraite. D’autant que la plupart des vœux dans ma bucketlist concernent des voyages !
Une femme mature
Je croise bien trop souvent des personnes âgées qui sont aigries. Probablement parce qu’elles se sentent délaissées par leur famille, parce qu’elles n’ont plus de projets ou bien parce qu’elles s’ennuient. J’espère tellement ne pas devenir comme ça. On peut dire que c’est l’élément principal de cet article, un petit rappel pour la moi de 70 ans qui lira mes mots écrit à presque 30 ans.
Je veux bien vieillir, et je ne parle pas du physique, mais de ma mentalité. Je veux continuer à être ouverte d’esprit et faire l’effort de comprendre les nouvelles générations. Je veux être en mesure de pouvoir soutenir les générations futures dans leurs combats et convictions (tant que cela reste en accord avec mes valeurs évidemment).
En tant que chargée de communication, je suis amenée à beaucoup travailler avec les nouvelles technologies. Ma plus grande crainte c’est de me sentir dépassée par celles-ci. C’est pour ça que je me suis toujours dit que je laisserai la jeune génération m’apprendre le fonctionnement des nouvelles techniques d’information et de communication, sans aucune honte. Le savoir peut se transmettre à tout âge, il ne faut pas se fermer à cette idée-là. À mon avis, mieux vaut mettre sa fierté de côté plutôt que d’être dépassé !
Sur ce je clôture cette lettre. J’espère qu’en la lisant à 70 ans, je serais en en phase avec les sentiments que j’exprime aujourd’hui, ou, à défaut, j’aurais une prise de conscience.