Les justiciers des mers: Sea Shepherd

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J’aimerais aborder dans cet article un sujet plus sérieux que ceux des derniers posts. Je veux parler de la conservation des océans et de la protection de la vie marine.

L’histoire de Sea Shepherd

Sea Shepherd est une ONG (organisation non gouvernementale) qui se dédit entièrement à la protection de la biodiversité marine, sont premier objectif, quand elle a été créée en 1977 était d’arrêter la chasse aux phoques ainsi que les activités illégales de chasse à la baleine. Grâce aux dons de Cleveland Amory du Fund for Animals, l’ONG a pu se procurer un premier bateau pour commencer à sillonner les mers et prendre la défense des cétacés menacés. Sa première mission fut de stopper la chasse aux bébés phoques sur la côte Est du Canada. Et en 1979, Sea Shepherd pourchassa le Sierra, baleinier pirate qui était responsable de la mort de plus de 10 000 cétacés par an, il fut coulé dans le port de Lisbonne. Aujourd’hui, Sea Shepherd continue de lutter contre les baleiniers qui agissent en toute illégalité, mais aucune organisation gouvernementale n’existe pour les soutenir. Ils mènent pourtant des actions qui sont, à mon sens, primordiales pour la sauvegarde des fonds marins.

Les actions Sea Shepherd

Le capitaine Paul Waston possède désormais une flotte de bateaux prêts à lutter contre ces massacres.

Sea Shepherd contre le Grind

Actuellement l’organisation est aux îles Féroé pour lutter contre le Grindadrap qui est une chasse à la baleine qui a lieu tous les ans pour faire perdurer la tradition. Tradition élaborée depuis 1584 qui servait, à l’époque (ce n’est plus vrai aujourd’hui), remplir les ressources de l’île. La question qui se pose est la suivante: est-ce que le fait de faire perdurer une tradition vaut la peine de perdre tout sens de l’humanité ? Vous pensez peut-être que j’y vais un peu fort, mais quand on voit des images de ce massacre, je ne trouve pas de mot pour décrire cet acte inhumain.
 
Massacre de dauphins aux îles Féoré
Je vous épargne bien sur les images les plus sanglantes. Certains diront “c’est dans leur culture” ! Je veux bien, mais je n’arrive pas à comprendre en quoi massacrer des êtres humains est un acte culturel.

Sea Shepherd contre le massacre de la baie de Taiji

Une autre mission de Sea Shepherd m’a également beaucoup émue, c’est celle qui empêche le massacre de dauphins dans la baie de Taiji au Japon. Elle est racontée à travers le documentaire The Cove, que je conseille à tout le monde de voir.
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 Affiche du documentaire
Les baleiniers japonais attirent les dauphins dans la baie à l’aide de filets et d’ultrasons. Ensuite, des dresseurs (oui oui, des dresseurs de parcs aquatiques tels SeaWorld) arrivent sur des zodiaques afin de “choisir” les dauphins qui leur conviennent. Puis, les Japonais massacrent tous ceux qui restent laissant une mer rouge sang derrière eux. Ces pêcheurs se défendent en disant que les dauphins abattus seront mangés, mais seule une part mineure de Japonais mange du dauphin. De plus, la viande de dauphin est très mauvaise pour la santé car elle contient beaucoup de mercure.
 
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Baie de Taiji

Sea Shepherd contre la captivité des espèces marines

Et voici dans quelles conditions sont capturés les jolis petits dauphins que nous allons applaudir dans les parcs et zoos. Ça donne envie hein ? Rassurez-vous, ce n’est pas encore le cas en France. A priori, les animaux marins que nous possédons sont nés en captivités. Cela dit, ils restent des animaux de nature sauvage méritants mieux que de vivre dans une baignoire. Ces conditions de vie les mènent bien souvent à la dépression. Certains en viennent alors au suicide. C’est pourquoi l’espérance de vie des animaux marins en captivité est bien plus courte que celle des animaux libres, vivant dans leur milieu naturel. 

Blackfish, un documentaire à vous glacer le sang

Pire encore, les conditions de vie dans les parcs aquatiques rendent ses occupants agressifs. C’est pourquoi il n’est malheureusement pas rare de voir aux informations des dresseurs d’orques tués ou gravement blessés. Il faut savoir que les orques ont autrefois subi le même sort que les dauphins. Ils ont étaient chassés par des baleiniers qui séparaient les mères de leurs petits afin de pouvoir capturer que les bébés. Sauf que les orques accordent une extrême importance à la vie familiale. Alors quand on les mélange à d’autres tribus, cela ne se passe pas toujours bien. Normal, imaginés que l’on vous mettent dans une baignoire avec votre ennemi juré, vous allez rester zen jusqu’à la fin de vos jours ? C’est ce que le documentaire Blackfish dénonce. Je conseille à tout le monde de le voir, car il permet de réfléchir à deux fois avant de dépenser une somme monumentale pour se rendre dans un parc aquatique.
 
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Affiche du film
Vous allez me dire, c’est bien beau tout ça, mais on en fait quoi des animaux qui sont déjà enfermés ? Il existe des solutions pour les réhabiliter au milieu sauvage. Des chercheurs et scientifiques ont étudié et étudient encore la question. Une expérience, réussite, a d’ailleurs été réalisé avec l’orque Keiko, star du film Sauver Willy.

Mon propos est le suivant:Pourquoi en 2014, certains sont encore capables de massacrer des animaux pour se divertir ? Pourquoi les laisse-t-on faire ? Le combat de Sea Shepherd est juste et il mérite qu’on lui accorde beaucoup d’attention. Aussi, si je vous ai donnée envie d’en savoir plus, vous pouvez suivre leurs actions sur Facebook ou via la série Les Justiciers des mers sur la chaîne RMC découverte.
Ne restons pas sans voix face au massacre de ces splendides bêtes !

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