Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet d’actualité. Je n’écris pas souvent sur des sujets d’actualité, mais j’avais envie de vous parler de cette course. Eh non, je ne vous parlerais pas de Donald Trump, même si, bien sûr, je suis dégoûtée de son élection, je n’en reviens toujours pas ! Donc je vais vous parler du Vendée Globe, cette course pendant laquelle des marins vont parcourir l’océan en solitaire. Un acte de bravoure qui a débuté dimanche à 13h02 aux Sables-d’Olonne pour sa 8ème édition.
La course a lieu tous les 4 ans seulement c’est pourquoi c’est un événement. Malheureusement je n’ai pas pu me rendre sur place, mais j’ai déjà fait plusieurs fois le départ de la Route du Rhum. Ce n’est pas tout à fait la même course, car la Route du Rhum se fait à 2 marins en monocoque ou multicoque (comme sur le dessin ci-dessous) et elle démarre de Saint-Malo pour aller à Pointe-à-Pitre. Elle a aussi lieu tous les 4 ans. J’adore cette ambiance.
Avant le départ, on va voir les bateaux dans le port. Ils sont de plus en plus impressionnants avec les années. Ils sont plus gros, mais aussi plus performants grâce aux nouvelles technologies. Il y a beaucoup de monde donc une ambiance très chaleureuse. Il y a également des stands dans lesquels se trouvent les sponsors des bateaux, un bon moyen de chopper des échantillons de produits. Avoir un bateau pour ce genre de course coûte cher alors il faut avoir beaucoup de sponsors ou des sponsors importants.
Ensuite les bateaux quittent le port. À Saint-Malo, cela s’appelle le passage des écluses. Il y a une super ambiance, tout le monde acclame les marins qu’ils verront pour la dernière fois avant qu’ils bravent les océans. Pour le Vendée Globe, cela s’appelle la remontée du chenal. C’est la dernière occasion pour le public d’acclamer ces héros des mers. Autant vous dire que c’est le feu au bord de l’eau.
Enfin, il y a le moment du départ. Une étape merveilleuse puisque tous les bateaux sont regroupés et s’alignent au fur et à mesure juste avant le départ. J’aime ces courses, car la performance des skippers (marins) me laisse sans voix. Pour être tout à fait honnête, ce sont mes parents qui m’ont transmis le virus. C’est aussi l’occasion de voir de beaux bateaux de près et également dans l’océan, ce qui donne lieu à de magnifiques photos.
Mon chouchou parmi tous ces skippers c’est Tanguy De Lamotte, un marin très connecté, proche de ses admirateurs et fort sympathique. Mais c’est surtout l’association qu’il représente qui est fabuleuse. Il s’agit de Mécénat Chirurgie Cardiaque. En naviguant et en participant à des courses dans ce genre, Tanguy à déjà permis d’offrir 17 chirurgies cardiaques à des enfants dans le besoin. Une belle initiative à laquelle nous pouvons participer en faisant un don ou en allant liker la page Facebook d’Initiative Coeur. Mais mon pronostic pour le vainqueur se tourne vers Armel Le Cléach, un excellent marin qui a déjà terminé 2 fois 2ème au Vendée Globe.
À défaut de pouvoir suivre la course sur les eaux, je la fais de façon virtuelle. Depuis déjà 2 éditions du Vendée Globe, je participe à la course en ligne Virtual Regatta. En 2008 j’ai terminé 115 885ème, en 2012, 132 873ème. Cette Année, mon objectif est de finir en dessous de la barre des 100 000. Sur Virtual Regatta, on a donc notre bateau et on doit choisir son cap et sa voile pour aller le plus vite possible. Mais la météo n’est pas une science exacte, le temps est capricieux on fait donc fasse à des anticyclones et à des zones sans vent. Gare aussi à ne pas trop s’approcher des côtes, le risque est de s’y retrouver échoué. La course dure environ 3 mois, 3 mois à diriger son bateau plusieurs fois par jour, je trouve ça palpitant. Si vous voulez suivre mon bateau, il se nomme Chabuleuse_35 (en toute modestie).
Et vous quel est votre pronostic pour le gagnant de la course ? Avez-vous un bateau sur Virtual Regatta ?
Infographie du Vendée Globe:
