Pour mon second confinement, j’ai dû trouver des occupations. J’ai notamment fait une to do list avec un paquet de séries à finir comme Prison Break, Les demoiselles du téléphone, Dynasty, Outlander et Designated Survivor. Mais soyons honnête si on a du mal à finir une série c’est que la saison n’est pas terrible. J’ai donc switché pour regarder une nouvelle série : Reine du sud.
C’est une série qui m’a été conseillée par deux ou trois personnes. Je trouve que le nom porte préjudice à la série. Pour tout avouer, je pensais que Reine du sud était un reality show un peu comme Real Housewives. Donc je n’avais pas vraiment envie de suivre la vie non palpitante de vieilles américaines, blindées et refaites de la tête aux pieds. En fait, ça n’a rien à voir. J’annonce la couleur tout de suite, je n’ai pas été déçue. J’ai avalé les 4 saisons en deux semaines. En même temps je n’avais pas grand-chose d’autre à faire. J’ai étais complètement prise d’admiration pour l’héroïne, Teresa. Il faut dire que les personnages de la série sont particulièrement attachants, les gentils comme les méchants. C’est peut-être le contexte ultra violent qui créer cette sensation. En effet, dans Reine du sud, l’atmosphère est plutôt stressante et sanglante.
Sinaloa, le début des problèmes
L’histoire se déroule d’abord au Mexique, au cœur d’un cartel de drogue. Elle prendra une dimension plus internationale par la suite, mais je ne veux pas t’en dire de trop. Comme tu peux l’imaginer, le milieu de la drogue, et notamment de la cocaïne en ce qui concerne la série, ce n’est pas le monde des bisounours. Bonjour les règlements de compte, les fusillades, les trahisons, les explosions, la torture… Oui la violence est omniprésente, pour autant les scénaristes arrivent à ne pas en faire le sujet principal. L’histoire se déroule également autour de l’amour, de la famille, de la stratégie, du management et de l’amitié. Il est difficile de pouvoir se fier à quelqu’un dans ce milieu, un mari, un ami ou un frère peut te trahir à tout moment. C’est ce ressort psychologique, qui est bien travaillé chez les personnages de la série, que j’ai particulièrement apprécié. J’ai notamment adoré la relation entre Poté et Teresa, le chasseur qui devient protecteur mais aussi celle entre Teresa et Camila, l’élève qui dépasse le maître.
Cheffe de cartel mais humaine
Quel est le point commun entre toutes les séries que j’ai adoré ? C’est simple, le personnage principal est femme, badass qui plus est. Alors que l’on pensait que Teresa finirait par être une femme entretenue toute sa vie, un peu comme Julia Roberts dans Pretty Woman, elle va devenir, au fur et à mesure des saisons, la meilleure version d’elle-même. Si Teresa réussit à survivre et à achever ses plans, elle le doit notamment à son intellect, à sa ruse et à son sens de la stratégie. Très observatrice, notre héroïne sait retourner la situation en sa faveur. Et lorsqu’elle affronte le pire, une version futuriste et glorieuse d’elle-même vient lui donner le chemin à suivre et lui transmettre force et courage pour se sortir de cette situation. De plus, Teresa a toujours à cœur d’aider les femmes en difficulté, c’est pour cela que l’on peut dire que cette série est girl power.