
Il y a moins d’un an, je vous racontais mon incroyable voyage en terre des orques et à quel point il était difficile de retranscrire les émotions que nous avions vécues. Aujourd’hui encore, je vais tenter de retranscrire ce que j’ai pu vivre au Pérou.
Ce voyage se décompose en deux temps, une première semaine de retraite et une seconde en autonomie (ou presque).
Pour la première semaine, la retraite était organisée par Amaté. Une retraite est avant tout un travail introspectif, je garderais donc pour moi mes attentes concernant cette retraite. Nous étions 12 participantes, chacune avec des objectifs/besoins différents. Pour celles et ceux qui se demandent en quoi consiste une retraite, ici nous avions différents ateliers comme de la méditation ou du yoga, un coaching énergétique personnalisé et des repas légers et végétariens pour mettre la digestion au repos. Je peux déjà te dire que je n’ai jamais aussi bien mangé de ma vie. Les péruviens sont très forts en cuisine, mais le meilleur, à mon avis, c’est le chef Carlos de Casa Reiz, rien que pour manger à nouveau un de ces plats, je pourrais retourner au Pérou !
Nous avons eu la chance d’être accompagnées quasi quotidiennement par des péruviens, Nohelia et son papa Nestor (que tu peux retrouver ici), Stefano, Benito et Clara Luiz. Toutes ses personnes nous ont permis d’établir une véritable connexion à Pachamama à travers différents rituels que je développerais plus tard.
Jour 1 – Pisac
Nous étions donc hébergées dans une villa (Casa Reiz) privatisée à l’occasion de la retraite dans la ville de Calca (1h30 de route depuis Cusco). Le matin nous avons eu le droit à une séance de méditation par Océane et à quelques minutes de journaling. En guise de cadeau d’accueil nous avions l’agenda Khonsu, conçu pour intégrer des habitudes durables, améliorer la motivation et la concentration. J’ai déjà essayé à deux reprises de remplir le journal 5 minutes par jour (qui est un concept similaire), mais je n’arrive pas à être régulière je l’avoue. Toutefois, Khonsu est plus complet et propose également des objectifs mensuels, des rituels … je vais donc essayer de m’y tenir.
Ensuite nous nous sommes rendues à Pisac. Cette ville se situe à mi chemin entre Cusco et Calca. Une route un peu escarpée qui nous a donné des hauts le cœur le premier jour. Nestor et Nohelia nous ont donc fait la visite de ce site archéologique Inca. Ce site, l’un des plus importants de la Vallée Sacrée, est notamment composé de terrasses agricoles, de temples Inca et de tombeaux. C’est donc ici que nous avons commencé notre découverte de la culture Inca. Nous avons tout d’abord fait un passage dans le temple du soleil où Nestor nous a expliqué que l’inclinaison des pierres composant le temple, et le fait qu’il n’y ait aucune matière dans les jointures, reflétait le travail des Incas. Nous avons ensuite demandé à Pachamama (la Terre-Mère en Quechua) de bien vouloir nous laisser monter. Sur le haut de cette montagne, il y a de fortes activités cosmiques. Ce qui en fait un lieu idéal pour les rituels. Nestor nous a donc préparé un rituel pour l’occasion. Il faut savoir que la trinité est très présente chez les Incas. Il y a le serpent qui représente le monde sous la terre (les morts), le puma qui symbolise la vie sur terre et le condor, la vie dans les airs. Les Incas vivaient avec 3 règles à ne pas transgresser : ne pas mentir, ne pas voler et ne pas être trop orgueilleux. Pour ce rituel, nous avons choisi 3 feuilles de coca, pour saluer Pachamama, puis le soleil et enfin les montagnes. Parmi les offrandes à Pachamama, nous avions également de la chicha, boisson locale à base de maïs fermenté. Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtées dans le centre de la ville au marché artisanal qui vaut le détour. Ensuite, Nohelia nous avait réservé un atelier peinture.
Jour 2 – La route des Incas
Après une deuxième session de méditation et journaling, nous avons pris le chemin de la route des Incas. Ici encore la route est sinueuse, si tu as le mal des transports, je te recommande donc de t’équiper avant de faire ce voyage. Sinon, il faudra acheter des feuilles de coca à mastiquer. Pachamama avait décidé de nous purifier ce matin là. Pour faire la route des Incas, en tout cas la partie que nous avons empruntée, il y a une bonne montée puis le reste est assez plat, voire en descente. Il a plu tout au long de la montée. Les chamans nous ont expliqué que c’était Pachamama qui nous purifiait. De prime abord, cela peut sembler puérile, quand on le vit ça ne l’est pas. Avant d’atteindre le sommet de cette randonnée nous avons fait un petit rituel. L’objectif était de se libérer de ce que l’on ne voulait plus garder en nous. Autant te dire que l’émotion était à son comble. Pour rappel, nous sommes toutes venues dans le but d’avancer sur une problématique, de se débarrasser d’un point de blocage, alors ici on s’est toutes déchargées. Et c’est allégé de ce poids que nous avons achevé la montée. En haut, le soleil était en rendez-vous. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Ensuite nous sommes descendues le long de cette magnifique route des Incas. Comment décrire les paysages ? Je crois que c’est la représentation que je me fais du paradis. Il y a des montagnes, de la verdure, énormément de fleurs de plein de couleurs différentes, mais également un petit cours d’eau. Bref, c’est somptueux. On en prend plein la vue ! À la fin de la randonnée, nous avons fait un nouveau rituel au sein d’un temple Inca. Cette fois c’était plus long, cela a duré 1h. Nous avons entamé le rituel par un travail de Breathwork. Cela permet d’entrer dans une sorte de trans. J’avais peur de perdre le contrôle. Cependant, le travail de respiration a duré suffisamment longtemps pour que je sente mon corps légèrement en lévitation sans que je perde complètement le contrôle. Ensuite nous avons posé nos intentions. Encore une fois les émotions étaient à leur apogée. Nous avons ensuite puisé de l’énergie au sein de la Terre-Mère (Pachamama) pour la transmettre à Benito le chaman. Puis chacune notre tour, nous nous sommes rendues devant le chaman pour sa bénédiction. Que l’on y croit ou pas, ce que je peux te dire c’est que j’ai ressenti une très grosse source d’énergie, j’en tremblais tellement cet homme dégage une aura puissante.
Jour 3 – Bain floral
Après une journée aussi intense en émotions, nous avions bien mérité une journée de repos. Enfin presque. Nous avons commencé par une séance de méditation/yoga andin d’une heure. Une fois de plus, nous avons été transportées dans la culture Inca à travers la flûte, les tambours et les chansons. C’est apaisé que nous avons ensuite pu profiter de la piscine, le soleil étant au rendez-vous. L’après-midi, nous avons participé à un rituel de bain floral. Comme c’est assez loin de ce que tu pourrais imaginer, je vais essayer de te décrire au mieux ce rituel. Clara Luiz, qui anime le rituel, nous présente d’abord les différentes fleurs qui seront utilisées. On se compose toutes un petit bouquet avec ces fleurs, on pose nos intentions, puis, dans l’amour et la lumière, on transmet notre bouquet à notre voisine de gauche. Clara Luiz nous explique que c’est tout le sens de ce rituel, la solidarité et même plus, la sororité. Après un tirage de cartes de tarot, qui pour ma part faisait fortement écho, nous sommes passées au bain. Nous nous sommes donc rendues à la piscine où Clara Luiz et sa sœur nous faisait plonger trois fois de suite dans la piscine, chacune notre tour. En sortant, nous montions alors sur un rocher afin d’être imprégnées d’une infusion d’eau chaude avec les fleurs du rituel. Ce que j’ai ressenti à ce moment là, c’est une renaissance. Comme si j’avais laissé mon ancienne peau dans la piscine et que j’avais reçu ma nouvelle peau des fleurs. Encore un moment beau et fort. Le soir, j’avais ma séance de coaching énergétique avec Océane. Ce que je peux en dire c’est qu’elle a touché dans le mille et qu’il est fort probable que je la revoie pour travailler sur d’autres choses dans son cabinet à Paris (si cela t’intéresse voici son site : Le temps d’O).
Jour 4 – Cusco
Lâcher une bande de 12 femmes dans un marché, c’est faire repartir l’économie de tout un pays. Le marché de San Pedro a Cusco est assez complet, on peut y trouver des tas de babioles à ramener en souvenirs, des pulls, gants, bonnets en alpaga, des jus guérissant toutes sortes de maux, de la viande et des abats (pas la partie que je préfère), du fromage, du pain, quelques fruits et légumes bien sûr, du sel de Maras (on y reviendra plus tard), du café, du chocolat, toutes sortes de variétés de maïs et de quinoa, de la coca (évidemment) et tout un rayon consacré à la « sorcellerie » avec des objets bénis, mais aussi de quoi faire des offrandes et rituels. Autrefois, pour certaines cérémonies importantes, ils donnaient un cœur de lama encore saignant en offrande, aujourd’hui ils achètent des fœtus de lama au marché. C’était l’anecdote glamour de l’article. Après avoir acheté de quoi payer un supplément bagage, nous sommes rentrées à la villa pour un cours sur les plantes médicinales avec Nestor. Il nous a d’ailleurs préparé deux sachets d’infusions à base de maté permettant de guérir 7 maux (corps, sang, respiration, anxiété, peau, articulation, spirituel). N’est-il pas trop chou notre papa/grand-papa péruvien ? Puis le chaman Benito est venu nous rendre visite pour une séance de lecture de la coca. Nous avions le droit de lui poser une ou deux questions chacune notre tour. Pour les plus curieux, non la lecture des feuilles de coca ne se fait pas dans une tasse. Il utilise plusieurs feuilles sèches, sur lesquelles on souffle 3 fois (encore la trinité), puis il les étale d’une certaine façon devant lui avant de faire son interprétation.
Jour 5 – Machu Picchu
La voici arrivée, la journée la plus attendue du séjour ! Depuis Calca, c’est tout un périple pour arriver au Machu Picchu. Il y a déjà 1h/1h30 de bus pour se rendre dans une ville dont je vais t’épargner le nom. Ensuite on prend un train, 1h il me semble, pour arriver à Agua Calientes. Puis, il faut faire la queue pour prendre le bus à l’heure de nos tickets d’entrée sur le site. L’avantage c’est que le flux de touristes est bien géré. Après une montée en bus bien escarpée, nous découvrons enfin le site. Machu Picchu signifie « vieille montagne ». Ce qui est fabuleux dans cette histoire, c’est que le site n’a été découvert que récemment, en 1911. Plusieurs hypothèses expliquent pourquoi, celle qui me semble la plus logique c’est que les Incas ne voulaient pas que les conquistadors espagnols ne découvrent le site, alors ils avaient bien camouflé la route pour s’y rendre. D’après les archéologues, il s’agissait plutôt d’une cité d’érudits avec des ingénieurs, médecins, astronomes … qui venaient ici pour étudier, mais qui ne vivaient pas sur place. Le lieu est assez extraordinaire et les montagnes environnantes nous plongent un peu dans l’univers d’avatar. Le temps sur place est limité à 4h, honnêtement je ne les ai pas vues passer. Il y a plusieurs circuits de possible, le 2 est le meilleur car c’est celui qui permet de voir le plus de choses. Mais attention il faut réserver plusieurs mois à l’avance (entre 4 et 6 mois).
Jour 6 – Cordillère des Andes
La journée a commencé par une petite visite guidée du village colonial de Maras effectuée par Nestor qui a passé toute sa vie ici. La particularité ici, ce sont les encadrements de porte qui laissent une trace de la domination des conquistadors avec des références au catholicisme. Ensuite, direction Moray, un site d’expérimentation agricole. Eh oui, nous n’avons rien inventé en matière d’agriculture ! Les étages les plus bas étaient les plus chauds et en haut les plus frais, ce qui leur permettait de cultiver toutes sortes de céréales, fruits et légumes à tout moment de l’année. Toujours en référence à la trinité, il y a 3 lieux : un représentant le monde des vivants, un autre celui des morts et un dernier le monde spirituel. Nous sommes ensuite allés visiter les salines de Maras. Un site qui regroupe plus de 3000 bassines profondes de 3 mètres et qui permettent de récolter environ 200 tonnes de sel par an. Là bas vous pourrez acheter du sel, bien évidemment, petite recommandation, demandez à goûter le sel noir, il y a un goût de fumé à tomber par terre. Pas de panique on retrouve ce sel également au marché de Cusco.
Nous voici arrivés à Mountain View, la dernière activité de la retraite. Nous avons le droit à un superbe déjeuner avec vue sur la cordillère des Andes et la compagnie des alpagas et des lamas. Puis direction le cheval pour certaines et le quad pour le reste du groupe, dont je faisais partie. Enfin une dernière cérémonie vient clôturer la retraite. Beaucoup d’émotions lors de cette cérémonie qui nous a permis de nous livrer à cœur ouvert.
Jour 7 – Repos/transition
Nous avons encore pu profiter de la villa le matin et donc du spa. Puis direction Cusco, après un déjeuner dans un bon restaurant, chacune a regagné son hôtel. Une journée de transition un peu brutale pour ma part. Casa Reiz est une sorte de cocon ultra luxueux. Avoir un chef cuisinier, de l’eau potable à disposition, un confort ultime que ce soit au niveau de la literie ou de la salle de bain, un jardin immense et d’un calme olympien, l’accès au spa … une vraie bulle de bonheur. Quand je me suis retrouvée dans ma chambre d’hôtel quasi bas de gamme j’ai très vite déchanté, la transition était trop rude. Mais je suis reconnaissante d’avoir pu profiter de cette bulle de déconnexion.
Jour 8 – La montagne arc-en-ciel
Levée tôt, 2h30 du matin pour partir de Cusco aux alentours de 3h. Mon excursion comprenait une prise en charge à l’hôtel. Une heure de route et nous arrivons dans une sorte de grand restaurant buffet où tous les bus de touristes s’arrêtent. On fait le plein d’énergie avant l’ascension. La montagne arc-en-ciel, Vinicunca de son vrai nom est à 5036 mètres d’altitude. Il faut compter entre 1h et 1h30 de randonnée. Apres le petit-déjeuner, il reste environ 1h30 de route en lacets. Quelques instructions de notre guide pour la journée et nous commençons la randonnée en autonomie. Il faut prévoir de la monnaie pour aller aux toilettes, là-haut c’est 2 soles. On monte doucement, mais sûrement. La première partie se fait assez bien. Ça se gâte sur la seconde. Les montées sont assez rudes. Mon conseil c’est de bien respirer l’agua de florida que les guides ont sur eux. Ce sont des plantes qui aident les poumons à s’oxygéner. Au cas où, on en trouve aussi en chemin ou au marché de Cusco (sûrement plus économique). Au sommet, nous avons eu de la neige, je regrette de ne pas avoir pris mes gants ce jour-là. Il y a une montée supplémentaire que je vous recommande de faire car la vue en vaut la peine.
Petite parenthèse qui me tient à cœur. S’il vous plait, si vous ne vous sentez pas de le faire, redescendez ou attendez vos compagnons de voyage, mais par pitié ne prenez pas les chevaux pour monter. Je sais que cet argent aide les locaux à vivre et notamment à envoyer leur enfant à l’école, mais mieux vaut acheter des souvenirs ou à manger dans les petites échoppes. Les animaux sont fatigués, essoufflés, j’avais très peur que l’un d’entre eux fasse un malaise. Même son de cloche pour les alpagas déguisés et tenus en laisse toute la journée pour faire une photo.
Parenthèse fermée. J’en profite pour vous expliquer la situation. Ce lieu est partagé entre deux communautés, il y a donc deux entrées possibles pour accéder à la montagne. Une qui est à 3h de route de Cusco et l’autre à 4 ou 5h. En général les tours opérateurs préfèrent la seconde option car il y a moins de risque de grève. Les personnes qui travaillent sur le site (toilettes, location de chevaux, photos avec les alpagas, échoppes…) sont présentes à tour de rôle de sorte à ce que chaque famille puisse en profiter. Après le Vinicunca, nous sommes allés à la vallée rouge. 30 soles (environ 7€) pour entrer sur le lieu. Je vous le dis tout de suite, ça en vaut la peine ! Le lieu semble tout droit sorti d’un film. La terre est aussi rouge que l’idée que l’on peut se faire de mars. Il y a quelques espaces de verdure et d’eau qui subsistent, le tout formant un tableau presque irréel.
Jour 9 – Cusco départ à Puno
Nous avons profité de cette journée pour terminer nos achats dans Cusco, nous reposer et nous doucher avant de passer la nuit dans un bus en direction de Puno, ville bordant le lac Titicaca. Le bus de nuit est très confortable, plus qu’un avion je dirais, je recommande donc ce type de transport au Pérou. Comme je n’ai pas de photos à te montrer pour cette journée, je te propose un petit récap culinaire du séjour. Si les paysages ne t’ont pas encore séduit, peut-être que la nourriture le fera.
Jour 10 – Îles d’Uros
En arrivant à Puno nous avons attendu dans un hôtel avant que l’on vienne nous chercher en mini bus pour embarquer sur un bateau direction les îles d’Uros. Ce sont des îles fabriquées de roseaux. Si le lieu est très atypique, toutefois, le flux de touristes amoindri le charme de l’expérience.
Nous reprenons la mer direction l’île d’Amantani où chaque personne est répartie chez un hôte pour la nuit. Nous arrivons dans la famille de Vicky. Nous avons marché une vingtaine de minutes pour nous rendre dans la maison familiale. Pas sans difficulté, l’île se situant à 4000 mètres d’altitude. Si tu décides d’y séjourner, je te recommande donc de prendre tes chaussures de rando et un petit sac à dos. Une fois arrivées à la maison de Vicky, nous retrouvons Luz, sa petite-fille et son fils Alessandro. Après un déjeuner très copieux composé de soupe de quinoa (à goûter absolument), de riz, de fromage fondu et de crudités, nous nous dirigeons vers le temple de Pachatata. Encore une randonnée qui s’annonce difficile vu la grosse montée qui se dessine devant nous. Objectif : arriver avant le coucher du soleil. 40 minutes d’ascension rendues plus aisée grâce à la Muña. C’est une plante que l’on retrouve partout sur l’île. En la frottant entre ses mains et en l’inhalant cela aide à mieux respirer. La Muña infusée dans de l’eau chaude, que l’on boit sous forme de tisane, apporte également un grand réconfort aux poumons. Ici nous faisons notre dernier rituel Inca. Après un bon diner, toujours avec la soupe de quinoa, nous sommes conviés à une fête typique dans le village. Pour l’occasion, touristes et locaux s’habillent en tenues traditionnelles. Un groupe vient jouer de la musique et tout le monde danse dans leur salle des fêtes.
Jour 11 – Amantani
Réveil sur la belle île d’Amantani. Les paysages me font penser à ceux de la Crète. Après de délicieuses crêpes en guise de petit déjeuner, direction les champs de patates. Armées de nos pioches, on ramasse les pommes de terre, puis on les transporte sur notre dos jusqu’au domicile de nos hôtes. C’est déjà l’heure de se dire au revoir et d’entamer une marche d’une quarantaine de minutes pour rejoindre notre bateau à l’autre bout de l’île. Après une pause déjeuner sur la péninsule de Llachon, nous regagnons Puno. Un peu de repos et surtout, une bonne douche, à l’hôtel où nous avions laissé nos grosses valises/sacs, avant de reprendre le bus de nuit pour Cusco.
Puis de Cusco j’ai repris un vol vers la France. Fin de ce beau voyage, très spirituel et riche en culture Inca. Je n’oublierais pas ces visages, à la fois des femmes qui m’ont accompagné, mais aussi de tous les péruviens que j’ai eu la chance de rencontrer. Les différents rituels m’ont marqué à bien des égards et j’espère pouvoir m’en inspirer au quotidien. Quant aux paysages, que dire … il faudra aller voir toi-même car les photos ne leur rendent pas justice.