[J’ai choisi d’écrire mon article à la manière de Madmoizelle.com. J’ai utilisé les outils Canva et Riddle issus du site journalismtools.io. J’ai utilisé Canva pour personnaliser mon image à la Une. Et j’ai utilisé Riddle pour aider mes lectrices à savoir si la tendance du “No Bra” était faite pour elles. Je suis l’auteur de toute les photos présentes dans cet article.]
Octobre ce n’est pas seulement le mois de l’automne, mais c’est aussi le mois de sensibilisation contre le cancer du sein. Le 13 octobre dernier, c’était le No Bra Day, une initiative mise en place en 2011 qui consiste à ne pas porter de soutien-gorge pendant toute une journée. Le but étant de faire de la sensibilisation contre le cancer du sein. Mais de plus en plus de femmes semblent vouloir perdre l’habitude de porter un soutien-gorge tous les jours.
Le témoignage de Léa, nouvelle adepte du No Bra
Ces derniers temps, on peut remarquer qu’un certain nombre de femmes témoignent sur internet de leur abandon pur et dur du soutien-gorge. C’est le cas de Léa, 22 ans, étudiante en Lettres, qui nous parle de son expérience du “No Bra“:
Depuis combien de temps as-tu arrêté de porter un soutien-gorge ?
“Ça fait environ 2 ou 3 mois que je ne porte plus de soutien-gorge.”
Pourquoi as-tu décidé d’arrêter de porter des soutiens-gorge ?
“Pour le confort. Ça, c’est la raison principale. Je ne supportais plus la sensation d’écrasement, de compression, d’étouffement. La première chose que je faisais le soir en rentrant chez moi, c’était d’enlever mon soutif. Alors je me suis dit, à quoi bon en porter un ? Et puis j’ai arrêté pour voir ce que ça faisait. Au final, on s’habitue à ce que nos seins ne soient plus maintenus. Et maintenant, je suis habillé de manière confortable toute la journée.”
Quels sont les avantages de ne pas porter de soutien-gorge ?
“Je me répète, mais le confort est un énorme avantage. Après, j’ai aussi remarqué que ma poitrine avait tendance à se raffermir. Mes seins se sont redressés. Eh dire que j’avais peur que ça fasse l’effet inverse ! Autre avantage, les marques sur mon corps dues au port du soutien-gorge ont complètement disparu. Il y a aussi l’avantage économique que je ne peux pas nier.”
Et donc, quels sont les inconvénients ?
“Le regard des gens. Au début, j’avais très peur que tout le monde fixe ma poitrine et me fasse des réflexions par rapport au fait que je n’avais pas de soutien-gorge. J’ai effectivement eu quelques réflexions, mais les gens finissent par s’y habituer et par passer à autre chose. L’inconvénient également ce sont les tétons qui pointent. Un courant d’air et hop, c’est la catastrophe. Mais c’est pareil, on finit par s’y habituer, c’est une réaction naturelle.”
Est-ce qu’il t’arrive encore de porter des soutiens-gorge ?
“Oui, le moins souvent possible, mais dans certaines situations je n’ai pas le choix. Par exemple pour faire du sport ou l’été lorsque je porte des hauts légers, voire transparents.”
L’aspect scientifique du “No Bra”
En lisant les témoignages des femmes qui ont abandonné leurs soutiens-gorge, on peut noter qu’il y a aussi un aspect scientifique, ou plutôt médical qui est lié à la tendance du “No Bra”. La blogueuse de The World of Lukoum affirme, dans un de ses articles, que le soutien-gorge bloquerait la circulation des canaux lymphatiques ce qui favoriserait l’apparition de tumeurs. Ce qui est certain, c’est qu’une recherche scientifique a été menée pour savoir si le soutien-gorge est vraiment utile. Jean-Denis Rouillon médecin du sport au CHRU de Besançon et professeur à l’Université de Franche-Comté, a étudié depuis 1997 les seins de 320 femmes. Les résultats de son étude montrent que chez les femmes qui ne portent pas de soutien-gorge, le mamelon remonte en moyenne de 7 millimètres par an. Cela veut dire que les seins se raffermissent lorsque l’on ne porte pas de soutien-gorge. En plus, l’étude révèle que le fait de ne pas porter de soutien-gorge estompe les vergetures. Alors vous attendez quoi pour passer au “No Bra” ?
J’ai une poitrine beaucoup trop forte pour envisager mon quotidien sans soutien-gorge. J’ai tendance à ne pas en porter aussitôt que possible. C’est tellement plus confortable d’être libre!
cet article me fait bien plaisir, j’en avait marre de tout ces préjugés débiles comme quoi ça fait vulgaire de ne pas en porter et que sois disant les seins deviennent mous et pendant non vraiment le soutif c’est comme la cravate: ça ne sers strictement à rien sauf à faire ch..r, je soupçonne fort que ce truc débile a été imposé par les hommes à la base bravo pour cet article qui démystifie les idées préconçus sur ce sujet
Merci de ta réaction 🙂 Je suis contente de pouvoir être “porte-parole” dans ces cas là !
Intéressant !
En ce moment je ne supporte absolument plus mon soutien gorge, il me fait mal, les bretelles ne font que de tomber, j’ai l’impression d’être oppressée… Bref, j’ai pensé à vraiment ne pas en mettre de temps à autres. Ou alors, de mettre ces nouveaux soutiens-gorges en triangle, qui sont plus comfortable que ceux en mousse.
Ma terrible peur, qui ne me permet pas de franchir le pas, c’est quand même le fait d’avoir les seins pendants. Ils sont pas assez fermes à mon goût et je me suis dit que sans soutien-gorge ça arrangerait pas les choses, intéressant d’apprendre que ça peut faire le contraire 😉
Merci pour cette article !
De rien 😉 Si je peux rendre service ! Je comprends ta peur parce que j’ai la même, mais moi je supportes plutôt bien le soutiens-gorges donc je ne pense pas m’en priver pour le moment 🙂
Ce n est ne pas en mettre qui me gêne au contraire , maintenant en porté un me dérange !
Ce qui est plus oppressant c est le regard des autres comme si c était vulgaire de ne pas en mettre
Merci pour l’article il est intéressant à lire. J’ai moi-même complétement arrêté de porter des soutiens gorges depuis 2-3 ans et je ne le regrette absolument pas!
Le plus dur finalement c’est la peur du regard des autres, surtout le “et si mes tétons pointent?”, mais je me suis vite rendue compte qu’en réalité, personne ne fixait ma poitrine et je n’ai jamais eue une seule réfléxion. Finalement la barrière c’est nous même qui nous la mettons.
Et non, en effet, ne pas porter de soutiens gorge n’a pas fait transformé ma poitrine en gant de toilettes, loin de là. Je ne dirais pas qu’ils se sont beaucoup rafermit non plus, à vrai dire je ne trouve pas qu’ils aient vraiment changé.
Par contre maintenant, je sais que je peux même aller courir sans soutien gorge sans que cela me gêne le moins du monde. Certes je sens ma poitrine accompagner mes mouvements mais c’est naturel, aucun tiraillement.
Maintenant, quand je vois des femmes en petits hauts d’été avec les bretelles de soutifs qui depassent et semblement comprimer leur corps…aie aie aie j’ai mal pour elles. Je me sens tellement libre sans ces instruments de torture, le seul moment où j’en porte (rendez vous chez le médecin ou haut trop transparent) me semble tellement incomfortable maintenant.
Le problème avec les SG, c’est que la majorité des femmes (qui en portent) ne connaissent pas leur taille! D’où des seins comprimés, des sensations de gêne, bretelles qui tombent, baleines qui rentrent dans les côtes ou baillent entre les seins, … Donc un soutif à la fois inutile, inconfortable, voire dangereux à terme. Parce qu’un SG à la bonne taille, soutient la poitrine, la protège des chocs (de la marche, la course…) sans être inconfortable. On pourrait aussi parler de la mode des soutifs pigeonnants, les push up qui resserrent les seins et les remontent sous la gorge…
L’étude scientifique mentionnée ne précise pas dans quelles condition les femmes-témoin se sont passées de SG. Pendant combien de temps? Quelle taille de sein? Quel âge? femmes ayant des grossesses ou pas? Quelle activité physique? … Comparer des femmes qui ne portent pas de soutif (peut être parce que leurs seins sont sufisemment fermes pour s’en passer) avec des femmes qui en portent (peut être par conformisme/ habitude, mais peut être aussi parce que leurs seins sont réellement peu toniques?) Evidemment c’est complètement biaisé!
Et les 7mm par an, ça me laisse perplexe aussi: est-ce qu’au bout de 20ans sans soutif, le téton se retrouve sur la clavicule?