Voici déjà le dernier volet de notre saga dans les Caraïbes. Étant si proche de notre belle île, il était quasiment impossible pour nous de ne pas nous y rendre. Cette fois, l’ambiance y était très différente de la première fois. En effet, lorsque nous étions à Cancún, nous avions appris la mise en place d’un nouveau confinement en Jamaïque.
Confinées au paradis
Concrètement, le pays était confiné à partir du samedi 00h jusqu’au mardi 00h. Un couvre-feu était en place les autres jours de 5 ou 6h à 18 ou 19h (je ne me souviens plus). Pendant les jours de confinement, les no-mouvement day, il n’y avait pas d’attestation dérogatoire comme en France. Les magasins alimentaires étaient fermés, il fallait donc prendre ses précautions en amont. Cela nous a ajouté pas mal de stress et de contraintes puisque nous avions prévu de passer 3 nuits à Ocho Rios et de finir le reste du séjour à la guesthouse Belleh 23 à Kingston. Seulement, nous devions prendre le car pour nous rendre de Ocho Rios à Kingston, le Knutsford Express, un dimanche, jour de confinement. Compliqué, mais pas impossible.
Des rencontres enrichissantes
Avec les mesures sanitaires qui se durcissaient, autant vous dire que nous n’avons pas pu faire de street party non plus. Mais ce voyage était très différent du premier (pour tout savoir de mon premier voyage en Jamaïque, rendez-vous ici). Déjà, nous n’étions que deux, alors que pour le premier voyage j’étais avec un groupe d’une dizaine de personnes. Cette fois, nous avons donc pu nous mélanger et faire des dizaines de rencontres. Une expérience humaine ultra enrichissante. Que ce soit à Ocho Rios, où nous avons pu nous balader librement et rencontrer des locaux, ou à Kingston dans la guesthouse. Ce qui est génial à Belleh, c’est qu’il y a plein de danseurs européens et du monde entier qui viennent partager la passion du dancehall. Ainsi, j’ai pu faire la connaissance de Néerlandais, Hongrois, Allemands, Suédois, Polonais, Espagnols, Israéliens, Canadiens… Remarques, au Mexique nous avons également rencontré pas mal d’Américains et de Mexicains également. Ce fut un excellent voyage pour progresser en anglais.
Quelques activités
Avec le confinement, il était difficile de faire beaucoup de sorties. Nous voulions également faire quelques cours de danse et financièrement nous avons dû faire des choix. En effet, partir en groupe à l’avantage de réduire les coûts des sorties et des cours, mais à deux ce n’est pas la même chose. Pour un cours, il faut compter 5000$ jamaïcain par personne soit près de 30€. Je pense que les tarifs ont augmenté à cause de la Covid qui a freiné l’activité touristique du pays.
Pour les sorties, nous avons privatisé un chauffeur de taxi, cela revenait environ à 10 000$ jamaïcain (selon la distance et le temps passé sur place) par personne, soit environ 60€. Nous nous sommes donc rendues à Caymanas River. Une eau cristalline, assez fraîche, de quoi se restaurer sur place. Elle est très connue des locaux, mais peu des touristes. Sur place, il y a évidemment de la musique, la possibilité de louer des bouées et aussi une grande balançoire depuis laquelle on peut se jeter dans l’eau. Avec un peu de chance, vous aurez peut-être la chance de pouvoir y croiser des groupes de danseurs, ambiance garantie.
Nous sommes également retournées sur la plage la plus paradisiaque que je connaisse, French man’s Cove. La route pour se rendre de Kingston à cette plage qui se trouve près de la ville de Portland est juste incroyable. On traverse les montagnes, puis on longe la mer. J’en avais les larmes aux yeux devant autant de beauté. Dans les montagnes, on traverse également des petits villages typiques jamaïcains, une expérience à vivre.
Retournerais-je un jour en Jamaïque ? Peut-être bien que oui. Je me sens vraiment chez moi sur cette île. D’une manière générale, je me sens plus à ma place de l’autre côté de l’atlantique et c’est certainement dû à leur mentalité et à leur façon de vivre.